Certes, beaucoup d'eau a coulé sous le pont de la Manda depuis que Christian Estrosi a raccroché son cuir, au terme d'une brillante carrière marquée par sa victoire en 750 cm3 au Grand Prix de France 1977. Mais le voir aujourd'hui accéder au gouvernement ne peut s'expliquer autrement que par un exceptionnel sens de la trajectoire, la sienne se révélant infiniment plus originale que celles de ses nouveaux collègues. On l'espérait aux Transports et à l'Equipement, en charge de la DDE, des gravillons, des glissières de sécurité, des ralentisseurs, des ronds-points, des dos-d'âne, des nids-de-poule, et de la DDE, il devra se contenter, à la tête de l'Aménagement du Territoire, d'inaugurer les technopoles et les gravières reconverties en bases de loisir.

Reste une question : conservera-t-il le temps, ou le droit, de poursuivre ses participations aux Coupes Moto Légende, lesquelles prouvent, au moins, qu'il n'hésite toujours pas à mettre sa coiffure en danger ?