Carlyle, comme l'on pouvait s'y attendre, a donc gagné : le rejet de l'appel produit par les dirigeants d'Otor conclut la longue histoire de ses victoires judiciaires, et lui permet, en convertissant ses obligations en actions, de prendre le contrôle du cartonnier, dont il détient désormais 98,1 % des droits de vote.
Avec ce respect des procédures qui, sans doute, a beaucoup compté dans sa victoire finale, le fonds d'investissement vient de déclarer à l'Autorité des marchés financiers avoir franchi à la hausse le seuil de possession de 5 % du capital d'Otor, ainsi que le seuil de 10 %, mais également celui de 20 %, avec celui de 33,33  %, sans oublier le seuil de 50 %, et pour faire bonne mesure celui de 66,66 %, pour finalement avouer détenir 80,14 % du capital. Mais, bon, malgré tout, l'AMF a su faire simple : il paraît qu'une seule notification a suffit.