À la une de La Tribune de ce mardi 5 juillet, une photo. On y voit une femme aux cheveux courts, écartant de la main droite une lourde porte de bois sombre, glissant le haut du corps entre ces battants sur lesquels on distingue à peine quelques lettres, grâce auxquelles on peut néanmoins reconstituer le nom d'un mondialement célèbre joaillier parisien. On y voit surtout l'expression inquiète de ses yeux clairs, que renforce une lumière zénithale accusant ses traits, et qui, fatalement, lui donne l'air d'une petite fille qui vient de faire une très grosse bêtise, et s'assure, d'un coup d'oeil exploratoire, que personne ne s'en est aperçu.
Voilà l'inconvénient à être, comme Laurence Parisot à la direction du MEDEF, clairement favori dans une compétition quelconque : on laisse à la presse économique, ce dernier refuge de la méchanceté gratuite, tout le temps nécessaire pour amasser ses munitions.