Avec ce processus d'érosion d'un Parti Socialiste qui s'effondre encore plus rapidement que les falaises de la Manche, la condamnation de L'Oréal, accusée d'avoir refusé d'embaucher des, suivant l'expression consacrée, jeunes, filles en l'occurrence, issues de l'immigration pour promouvoir une ligne de produits qui pourtant leur était précisément destinée, et mieux encore le mariage avorté entre Schneider et Legrand où les sherifs de la Merger Task Force de Mario Monti en prennent pour leur grade, et nous pour nos économies, les prétextes à sarcasmes sont pourtant aussi abondants que d'habitude. Malheureusement, des circonstances externes forcent, au moins jusqu'à la fin du mois de juillet, l'auteur de ces lignes à décevoir son fidèle public. En pleine rédaction d'un mémoire de master de sociologie, ils se trouve dans l'impossibilité de consacrer à ce blog l'attention qu'il mérite, et risque de publier très peu, voire pas du tout, dans les semaines qui viennent. Inutile donc, cher Jules, d'envoyer toutes les cinq minutes ton agrégateur à l'assaut de mon fil RSS, et de tancer la pauvre bête qui, à chaque fois, revient désespérément bredouille.

En contrepartie, le fruit de ces efforts, un magnifique texte au format pdf avec d'immenses tableaux qui détailleront rien moins que l'historique complet, marque par marque, des immatriculations de motocycles en France depuis 1975, richement illustré de graphiques en noir et blanc, sera disponible sur sociomotards dès que la décence le permettra, soit normalement début octobre. Vous pourrez alors rattraper le temps perdu, et ne plus rien ignorer des subtiles déclinaisons de l'architecture des twins, verticaux, en V face à la route, en V longitudinal avec divers angles d'ouverture, voire, pour les traditionalistes, flat, des pratiques grégaires et répréhensibles auxquelles l'on s'abandonne sans compromis sur ces routes à motards hélas si rares dans cette pauvre région parisienne, ni des plaisirs violents et malsains de la très haute vitesse.